Entrepreneure prospère au début de la soixantaine, Caroline* a fondé son entreprise dans la région du Grand Toronto dans les années 1980, en vendant des cadres sur-mesure, du matériel de bricolage pour fabriquer des cadres, des passe-partout et des services d’impression artistique. Après avoir suivi une formation de technicienne de laboratoire, Caroline a choisi de devenir une mère au foyer après avoir eu ses deux enfants, Charlotte et Jessica. Son conjoint avocat, Robert, aujourd’hui à la retraite, a été en mesure de subvenir confortablement aux besoins de la jeune famille.
L’entrée de Caroline dans les affaires n’était pas prévue. Photographe passionnée, elle était toujours frustrée par la qualité « inadéquate », selon elle, des cadres disponibles sur le marché pour mettre en valeur les nombreux portraits de famille de ses propres enfants ainsi que ceux de ses amis. Avec l’aide de son père, un charpentier à la retraite, Caroline a créé un certain nombre de cadres uniques et bien faits, qui ont rapidement suscité l’intérêt de la famille, des amis et des connaissances. Cette petite entreprise a fondé la base de sa vision, qui s’est développée avec l’aide d’un prêt aux petites entreprises.
Lorsque ses deux enfants sont entrés à l’école, l’entreprise de fabrication de Caroline s’est rapidement développée alors que la demande pour des produits de décoration intérieure uniques et de qualité a explosé. Caroline a pu élargir sa gamme de produits en distribuant des cadres, du matériel d’encadrement et des ensembles préfabriqués partout en Amérique du Nord. Son équipe s’est agrandie et compte aujourd’hui plus d’une centaine d’employés, dont plusieurs qui y travaillent depuis la création de l’entreprise en 1984.
Cela fait maintenant un an que Caroline a commencé à réfléchir à la possibilité de succession ou à la vente de son entreprise après plus de 30 ans de travail et d’efforts exceptionnels. Elle est consciente qu’il n’y a pas de successeur logique à l’entreprise, étant donné que ni l’une ni l’autre de ses filles ne souhaite prendre la relève. Charlotte, 41 ans, a fondé sa propre famille et vit à New York, où elle travaille comme banquière d’affaires. Jessica, 39 ans, est rédactrice en chef d’un groupe de magazines à Toronto.
Cependant, le catalyseur qui a mené à la décision de vendre fut un récent problème de santé. Par conséquent, elle a réfléchi plus sérieusement à la retraite. Le moment semble propice : Caroline se sent prête à tourner la page. De plus, l’entreprise est en bonne santé, avec un historique de rentabilité, un bilan solide et une bonne base de clientèle. Une fois l’entreprise vendue, Caroline prévoit prendre une pause, puis adopter un mode de vie de semi-retraitée.
*Situation familiale fictive uniquement à des fins d’illustration.